Séjour en Nouvelle Aquitaine

Le camp de base: Gouzon

camping
Le camping de Gouzon, lieu de séjour pour certains et de rassemblement pour tous.

Gouzon : Gosum, Gosonnium, Gosom, Gozonium, Gouson, Goson et enfin Gouzon depuis 1561. Gouzon se trouve au cœur d’une zone au relief plat rare par son étendue au sein du paysage vallonné du Limousin, le « bassin sédimentaire de Gouzon ». Celui-ci s’étend des hauteurs de Toulx-Sainte-Croix au nord et au plateau de Chénérailles au sud, et son point bas forme la retenue naturelle de l’étang des Landes sur la commune voisine de Lussat.

Située à 385 mètres d’altitude, à l’ouest de la micro-région de la Combraille (ou Combrailles), sur la Voueize, Gouzon est située à environ 30 km de Guéret et 35 km de Montluçon sur la  Route Centre Europe Atalnatique qui relie La Rochelle et Nantes à Genève en Suisse.

Aubusson

La matinée est consacrée à la découverte de la ville d »Aubusson sous-préfecture du département de la Creuse. célèbre pour la tapisserie au cours des XVIème et XVIIèmes siècles; notamment lorsque Colbert lui accorde le statut de Manufacture Royale.(https://www.cite-tapisserie.fr/) Le patrimoine architectural est malheureusement peu mis en évidence. Les bâtiments mériteraient d’être restaurés et manquent d’une stratégie globale de mise en valeur, pour ceux qui ont été rénovés ou construits dans une époque récente. Cela rend la ville peu attrayante. La Tour de l’horloge mérite néanmoins le détour, dans un parcours de visite.

aubusson
Vue de la ville d’Aubusson depuis la Tour de l’Horloge. Le bâtiment en blanc surmonté d’une tour avec une horloge correspond à l’Hôtel de Ville

Au sud d’Aubusson, Moutier d’Ahun et Sous-Parsat

L’abbaye de Moutier d’Ahun est une ancienne abbaye bénédictine, obéissant à la règle de Sain Benoît, dont l’histoire s’écrit de 997 à la Révolution Française. Ce monastère a subi les affres de la Guerre de Cent Ans, a été pillé, incendié, reconstruit au cours du 17ème siècle. Des moines en nombre limité s’installent à nouveau. La dissolution par le roi, en 1788, des monastères de l’observance de Cluny, réduit à deux la présence des moines au sein de l’abbaye. En 1790 le monastère et ses terres sont déclarés biens nationaux. Le Directoire restitue au culte l’abbaye qui devient l’église paroissiale du village en 1844.

stalles de l'abbaye
Stalles de l’abbaye de Moutier d’Ahun

Au-delà de l’histoire de ce modeste monastère, les superbes boiseries sculptées conservées dans l’église en sont aujourd’hui le principal intérêt.Elles sont classées parmi les monuments historiques depuis 1889

le lutrin
l'ange

Commandées par les moines et leurs prieurs (Jean Le Moyne, puis Etienne Le Moyne, prieurs de 1640 1694) ces boiseries ont été réalisées à l’occasion de deux campagnes (1673-1674 et 1678-1681) par l’atelier d’un sculpteur auvergnat, Simon Bouer, originaire du bourg de Menat (actuel Puy-de-Dôme)

Le pont dit romain, construit au 12ème siècle, se compose de cinq arches dans la traversée de la Creuse, et d’une jetée en terre plein qui, du côté de la commune, assure le passage en cas de crue. Les trois premières arches sont voûtées en plein cintre ; les deux dernières sont légèrement en ogive. Les arcs de tête de ces voûtes ne sont pas extradossés et portent des clefs indiquées. L’ensemble mesure près de 200 mètres de longueur.

pont romain 2
pont romain 1

Le côté gauche de la jetée, en allant vers la commune, a été modifié à une époque récente par suite de l’élargissement de la route. Le pont est entièrement construit en pierre de taille de granit, hormis le garde-fous en moellons apparents. Source de l’information : https://monumentum.fr/monument-historique/pa00100115/moutier-dahun-vieux-pont-dit-pont-romain

fresque
Une partie des fresques

A Sous-Parsat, la petite église Saint Thomas de Canterbury qui date du XIXème siècle est totalement banale, vue de l’extérieur. Mais une fois la porte poussée… le choc est puissant. Des murs au plafond, d’immenses fresques aux couleurs primaires représentent des scènes bibliques : Crucifixion, Nativité, l’Ancien et le Nouveau Testament,… Des scènes aux couleurs symboliques qui trouvent un écho dans les vitraux. Réalisées entre 1986 et 1995 par Gabriel Chabrat, un artiste peintre habitant le village, ces peintures confèrent au lieu une puissance rare, en font un espace hors du temps, propice à la réflexion. Source: https://www.tourisme-creuse.com/offres/eglise-st-thomas-de-canterbery-sous-parsat-sous-parsat-fr-2632408/

Gargilesse au sud de l’Indre, et Bénévent l’Abbaye

Gargilesse, classé parmi les plus beaux villages de France s’enorgueillit, outre la présence d’un château, d’une chaumière acquise par George Sand dans le milieu du 19ème siècle, qui devint la maison de George Sand. Nom de plume d’Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil, par mariage baronne Dudevant, elle est une romancière, dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste française, née le 1ᵉʳ juillet 1804 à Paris et morte le 8 juin 1876 au château de Nohant-Vic.

Le château remonte au 8ème siècle et a connu bien des vicissitudes depuis cette époque. Des croisades en Terre Sainte, en passant par la Guerre de Cent Ans, les propriétaires du château se succèdent. C’est le Comte BERNARD de la BARRE Louis Léon de DANNE, (ancien député, journaliste et homme de lettre décédé en 1986) qui sera le dernier propriétaire titré du Château, il était l’arrière petit fils d’Antoine Charles du Breuil du Bost. En 1998, une artiste peintre passionnée de vieilles pierres rachète le château. Elle entreprend sa restauration et lui redonne vie en y installant une Galerie d’Art. En 2023, ce château est racheté par le Commissaire Européen Thierry Breton.

abbaye de Bénévent
Abbaye vue arrière

Bénévent l’Abbaye. En 1028, Umbert, chanoine de Limoges, fonde un monastère de religieux de l’ordre de Saint-Augustin, dans un lieu appelé Segondelas (à 1 km de Bénévent). Ce monastère fut transféré peu de temps après (vers 1030) sur son emplacement actuel. Le monastère doit son nom, au fait que l’on y plaça à l’origine des reliques de Saint-Barthélemy, rapportées de Bénévent, en Italie. Le monastère fut érigé en abbaye en 1459, par Marc Foucaud, seigneur de Saint-Germain, pour son frère Louis Foucaud, premier abbé de Bénévent.

La vallée des peintres.

Claude Monet, Armand Guillaumin, Francis Picabia, entre autres,  immortalisent  les paysages du confluent des deux Creuse, des rives de la Sédelle, de l’ancienne forteresse de Crozant, la lumière, les roches et les bruyères de cette Vallée, à travers leurs œuvres impressionnistes. De nombreuses expositions sont visibles notamment à l’Espace Monet-Rollinat de Fresselines. (http://sites-valleedespeintres.com/espace-monet-rollinat/)

Joseph Auguste Maurice Rollinat, né à Châteauroux (Indre) le 29 décembre 1846 et mort à Ivry-sur-Seine le 26 octobre 1903, est un poète, musicien et interprète français .Les oeuvres de Rollinat 😀ans les brandes, poèmes et rondels (1877), Les Névroses (1883), L’Abîme (1886), Dix mélodies nouvelles (1886), La Nature (1892), Le Livre de la nature, choix de poésies (1893), Les Apparitions (1896), Ce que dit la Vie et ce que dit la Mort (1898), Paysages et paysans (1899), En errant, proses d’un solitaire (1903).

panneau indicateur

Le nom de Fresselines dérive du latin fraxinus (le frêne). Situé au confluent de la Petite et de la Grande Creuse, ce petit bourg a séduit le nostalgique poète Maurice Rollinat (1846-1903), qui, lassé de la vie parisienne, a choisi de s’y retirer en septembre 1883.

La grande Creuse
La grande Creuse au pont de Vervy

Ses amis parisiens ne l’ont pourtant pas oublié. Et notamment Gustave Geffroy, qui invitera Claude Monet à l’accompagner dans une visite qu’il rend à son ami Rollinat. Monet y séjournera en mars-avril 1889. Il y réalisera 23 toiles, aujourd’hui conservées pour la plupart dans des musées étrangers

Le lac de Vassivière

lac de Vassivière , vue aérienne
vue aérienne du lac (source Wkipédia)

Le lac de Vassivière (Vaciviéra en occitan) est un lac artificiel français de 9,76 km2 qui fut créé par la construction d’un barrage hydroélectrique situé sur la Maulde à la sortie de son vallon encadré par ses deux collines, à l’endroit idéal pour construire un barrage. Plan d’eau le plus important du Limousin et un des plus grands lacs artificiels de France, il se situe au nord-ouest du plateau de Millevaches, au sein d’une forêt épaisse, réparti sur les départements de la Creuse et de la Haute-Vienne. (source Wikipedia).Sa profondeur maximale est de 35 mètres. Il est entouré de 45 km de rives.

SAINTE-AGNES (Alpes-Maritimes)

Localiser Sainte-Agnès

certe alpes-maritimes

Visualiser le village de Sainte-Agnès

village sainte-agnès

Dans ce village de quelques 1300 âmes, considéré comme le village littoral le plus haut d’Europe, l’histoire laisse une empreinte forte comme en témoignent les ruines du château, la chapelle, et l’ouvrage de défense de la ligne Maginot.

Le château

Au dessus de Menton, à 760 mètres, et à 12 km de la mer, le village de Sainte-Agnès est dominée par un château dont il ne reste malheureusement que des ruines. Ses origines remontent aux environs de l’an mil.

Successivement Sainte Agnès est dans le comté de Vintimille, puis dans celui de Provence (Charles d’Anjou Comte de Provence) et enfin , après le ralliement du Pays de Nice, Sainte-Agnès est intégré au comté de Savoie

Le château médiéval est transformé en forteresse vers les années 1650 et subit les affres de la Guerre de la Ligue d’Augsbourg (invasion du Comté de Nice par les Français) et connaît une première destruction en 1691. Le traité de Turin rend la région au Duc de Savoie. Compte-tenu de la destruction partielle de cet ouvrage il peut jouer un rôle lors de la Guerre de Succession d’Autriche dans le milieu du 18ème siècle.

La France l’annexa une première fois de 1793 à 1814 et une seconde fois en 1860.

La chapelle Saint-Sébastien

Cette chapelle fut construite au Moyen-Age avec pour objectif de protéger la population contre la peste. Elle ne comporte pas de vitraux mais simplement des ouvertures en son sommet permettant de laisser passer la lumière du jour, ce qui la rend particulièrement sombre.

L’ouvrage de défense de la ligne Maginot

Dans ce même village de Sainte-Agnès se dresse un ouvrage fortifié dont la construction débute en 1933, destiné à protéger la ville de Nice, dans une période où les différents entre l’Italie fasciste et la France républicaine sont nombreux. Sa position le protège des tirs venant de l’Italie et de son côté grâce à ses armes d’artillerie et d’infanterie il couvre les ouvrages de Roquebrune et Cap Martin et protège l’intervalle montagneux entre Sainte-Agnès et le fort de Castillon.

Constitutif de la ligne Maginot, il est occupé par environ 375 personnes, tenues au secret militaire et qui assurent des périodes d’activité au fort. Hors présence au fort elles rejoignent leur casernement

Cuisines, dortoirs, bloc chirurgical, local pour le dentiste, purificateurs d’air et d’eau, groupe électrogène composé de trois unités, magasins de vivres, de munitions, réservoirs d’eau et de fuel lourd, ateliers de réparation constituent l’essentiel de la structure intérieure hors postes de commandement et blocs de combat. Ces derniers son séparés du casernement par des portes blindées qui constituent en intervalle de deux, des sas de sécurité, pour la protection des hommes contre le bruit, les armes chimiques, les risques d’explosion. Les méthodes appliquées rappellent celles utilisées dans les sous-marins.

Au niveau de l’armement l’ouvrage compte 4 mortiers de 75 mm deux de 81 mm, deux lance-bombes de 135 mm, une cloche lance grenades, cinq goulottes à grenades, 4 créneaux de fusils mitrailleurs , 1 fusil mitrailleur sous cloche, un jumelage de mitrailleuses.. Son entrée est protégée par un fossé antichars et l’accès au fort se fait par un pont levis pour les véhicules et une passerelle pour les hommes.

A noter que dans une période où l’eau courante, l’électricité sont rares chez le français, les sanitaires inexistants, le fort, grâce au génie des concepteurs et à la volonté d’apporter le maximum de confort aux occupants des lieux, est doté : de l’électricité (110 volt et 380 volt), d’un réseau téléphonique interne, de l’eau courante, de la climatisation (certes rustique mais réelle), de sanitaires chimiques, d’un système de purification d’air.

Comme l’ensemble des forts composant la ligne Maginot, celui de Sainte-Agnès est livré à l’occupant lors de l’armistice de 1940. Les Italiens en prennent possession mais ne le détruisent pas, contrairement à ceux livrés aux Allemands dans le nord de la France. C’est la raison pour laquelle, il est à ce jour, un témoin réel d’une époque.

Cet ouvrage abandonné par les militaires est la propriété de la commune de Sainte-Agnès qui en a fait l’acquisition.

ouvrage maginot

Sainte-Agnès lieu de randonnées et point de ralliement.

L’accès à Sainte-Agnès est très prisé des amateurs de randonnées à pieds ou à vélo.

Les cols de Garde et de la Madone sont parcourus par les cyclistes adeptes de l’effort long et intense.

itinéraire randonneurs cyclistes

Depuis le 16 octobre 2022 le col de la Madone est le cinquième col connecté des Alpes maritimes.

Je cite le magazine municipal n°14 de Sainte-Agnès (3èeme trimestre 2022)

«Ce dispositif 100% gratuit, outil de promotion du territoire, nécessite de venir faire l’ascension avec un outil connecté, type montre , application… Il a été pensé pour les sportifs, les amateurs de challenges et amoureux des grands espaces qui souhaitent se mesurer aux plus beaux parcours vélo de notre département. Il dispose d’une signalétique adaptée: panneaux départ et arrivée, bornes kilométriques et marquage au sol; une zone de photo automatique détectant le passage des coureur. Uns souvenir de l’ascension que l’on pourra télécharger sur les site»

Saint-Agnès est aussi le point de ralliement de nombreuses sorties thématiques y compris pour les motards ou autres passionnés de vieilles voitures.

Deux restaurants et hôtel pour l’un d’eux, des artisans d’art, une épicerie dépôt de pain, des sites et ouvrages à visiter, une borne de recharge électrique gratuite pour les automobilistes, un bon accueil voilà les ingrédients d’un village où l’on se sent bien.

Depuis cette localité, l’accès le plus rapide et le plus court pour les plages et localités de la Riviera française conduit à Menton, réputée pour être le pays du citron.

Les environs de Sainte-Agnès

Je passerai sous silence toutes les possibilités offertes par Menton, Monaco, Sain-Jean Cap-Ferrat, Roquebrune-Cap Martin ou encore Nice. Les guides touristiques regorgent d’informations sur le sujet. Dans ces localités de bord de mer, la densité de population est particulièrement importante et les constructions à étages doivent compenser les besoins en logement. L’habitat individuel côtoie les résidences à étages et les espaces naturels sont extrêmement rares sauf à être intégrés à une propriété. Le « clinquant » du bord de mer cohabite parfois avec des secteurs qui mériteraient d’être rénovés….

Je passe sous silence les paysages magnifiques qu’offre la vallée de la Roya, hélas tristement célèbre depuis la tempête Alex (2 octobre 2020) et les dégâts occasionnées aux biens et aux personnes (10 morts et huit disparus) . Vintimille, Airole, Olivetta San Michele, Breil-sur-Roya, Saorge, Tende sont autant de petites localités qui jalonnent cette vallée.

Cependant à titre personnel je retiendrai Monaco et son musée océanographique, avec deux spécimens en photos :

muèene

La murène pour ses côtés à lois fascinants et inquiétants

tortue

La tortue pour sa grâce pataude, et sa capacité à migrer sur de grandes distances pour se reproduire et trouver sa nourriture

Je retiendrai également cette image de ce joli petit port au pied du rocher.

port pied du rocher

ainsi que l’arrière-pays niçois, qui permet de découvrir à la fois la zone forestière et des baies dans lesquelles se réfugient les bateaux de croisières

l'arrière pays niçois

Pour terminer cette brève présentation, une photo du gîte dans lequel nous étions hébergés mon épouse et moi-même.

le gîte la Cantina

Pour voir l’album photos cliquez ici

Le Golfe du Morbihan-mai 2022-

DEMAT ! et DEGEMER MAT ! (bonjour et bienvenue en Breton).

Avec l’arrivée du mois de mai, et avant les vacances estivales, l’envie de côtoyer d’autres paysages nous conduit vers le littoral Atlantique et plus précisément dans le Golfe du Morbihan.
Notre « camp de base » est situé au sud-ouest du Golfe, à Crac’h en bordure de la rivière éponyme, lieu d’installation des chantiers ostréicoles de la région.

Pour profiter pleinement d’un séjour, trois conditions essentielles doivent être réunies :

  • un gîte agréable, fonctionnel et facile d’accès vers les lieux de visites,
  • un temps ensoleillé et lumineux pour valoriser la beauté des paysages,
  • des sites qui donnent envie de les découvrir.

Pendant une semaine ces trois conditions sont réunies et permettent d’apprécier pleinement cette région de Bretagne.

Voilà une vingtaine d’année, c’est à vélo que la majorité des itinéraires avaient été parcourus, cette fois c’est l’automobile et le bateau qui ont permis de découvrir le pourtour du Golfe, mais aussi l’intérieur , et de cette position les îles et les côtes qui le bordent .

Les premières visites sont pour la pointe de Kerpenhir et les environs de Locmariaquer ;

Ci-dessous, le port de Locmariaquer avec en premier plan la jetée d’accostage des navettes maritimes .
La vue est prise depuis la mer.

Ci-après le tumulus, tombe fermée, recouverte de terre (vue depuis la mer)

Face à Locmariaquer, la presqu’île de Rhuys avec à son extrémité la pointe de Bilgroix , Port-Navalo, Arzon et le port du Couesty capable d’accueillir plus de 1100 bateaux

Cette ouverture du Golfe sur la mer est le point de départ des navettes et bateaux saisonniers et direction de Belle-île et de l’île d’Houat

Au gré des promenades, sur la rivière d’Auray, Le Bono avec son ancien pont suspendu datant de 1840

Le port de plaisance du Bono

L’ancien pont suspendu qui enjambe la rivière d’Auray accessible aujourd’hui aux seuls piétons et cyclistes

A l’ouest de Locmariaquer, face à la baie de Quiberon, la Trinité sur Mer et l’estuaire de la rivière Crach qui accueille de nombreux parcs à huîtres. Mais la Trinité sur Mer c’est aussi le haut lieu de la voile ( la Mecque de la voile disent certains) où les plus grands marins viennent mouiller , dans un port pouvant accueillir plus de 1200 bateaux.

Les parcs à huîtres

Le maxi trimaran Spindrift 2, bateau de Yann Guichard.
Un maxi trimaran aux dimensions exceptionnelles (40 mètres de long, 23 mètres de large, 800 mères carrés de voiles) pouvant atteindre plus de 48 nœuds soit environ 90 km/h

A l’ouest de Locmariaquer, à la pointe de Kerbihan, la maison des douaniers et le bunker du Mur de l’Atlantique

Passée la Trinité sur Mer en direction de Quiberon , Carnac et ses mégalithes.

Haut lieu de la préhistoire les alignements de Carnac sont au cœur de bien des légendes et hypothèses :

Ancien cimetière gaulois, ces pierres auraient été aménagées pour honorer les morts. Les grosses pierres auraient été destinées aux plus riches tandis que les plus petites étaient réservées aux plus pauvres. 
Selon un autre mythe, ces pierres ne seraient ni plus ni moins que des soldats païens changés en pierre après avoir poursuivi Saint Cornély (devenu pape au IIIème siècle) et l’avoir acculé au bord de la mer.
Dans une autre variante, les pierres seraient l’armée pétrifiée de César. Pierres gardiennes d’un secret ou d’un trésor reposant sous leurs pieds, les légendes ne manquent pas.

 En réalité, les récentes études et découvertes scientifiques ont montré que les menhirs auraient été élevés entre le Vème et IIIème millénaire avant notre ère, par les habitants du Néolithique.

Au-delà de ce qui précède ces pierres demeurent un mystère encore non élucidé

En poursuivant notre route, c’est vers la presqu’île de Quiberon que nous cheminons, avec un passage par la côte sauvage. Un aperçu des lieux sur la photo ci-dessous.

Bien d’autres sites superbes ont jalonné notre parcours, l’album photos joint à cette page permettra de les découvrir. Nombre d’entre-eux n’ont pas été saisis par l’objectif. Ils demeurent gravés en mémoire. Pêle-mêle, c’est le cas de la baie de Lorient, Larmor-Plage ou encore Port-Louis et sa citadelle, l’entrée du Rias d’Etel, Auray et Saint-Anne d’Auray

L’après-midi en mer a permis de mieux appréhender le rivage côtier, d’approcher les îles et de faire des rencontres que seul cet environnement marin rend possible.

Une mouette sur un rocher

Une des îles de la réserve ornithologique.
Vraisemblablement l’île de Tascon à la droite de l’île de Bailleron.
La multitude d’oiseaux montre combien cette réserve permet à la faune ailée de bénéficier d’un havre de paix loin de l’activité humaine , du bruit et de la pollution.

Avec Arz, l’île aux Moines sont les deux seules sur une quarantaine d’îles à ne pas être privatisées.

Le drapeau breton Gwenn-ha-du (le banc et noir)

Gwenn-ha-du

Il a été dessiné au au début du XX ème siècle, en s’inspirant du drapeau de Rennes et de la bannière étoilée des Etats-Unis.
Les bandes du drapeau breton représentent les 9 anciens évêchés

  • les quatre bandes banches pour la Bretagne bretonnante ou Breizh ( Trégor, Léon, Cornouaille et Vannes)
  • Les cinq bandes noires pour la Bretagne gallaise ou Bertaèyn (Dol, Nantes, Rennes, Saintt Malo et Saint Brieuc)
  • Les hermines au nombre de 11 constituent l’héritage du duché de Bretagne

KENAVO ! TRUGAREZ !
(au-revoir en Breton) (merci en Breton)

Si vous souhaitez regarder l’album-photos cliquez simplement sur le lien ci-dessous

https://boutetd.fr/Morbihan2022/index.html

Journal d’un séjour en Bretagne, pays de Léon

Dimanche 27/06/2021 Les enclos paroissiaux et Meneham

L’enclos paroissial de Guimiliau est situé dans la commune de Guimiliau autour de l’église Saint-Miliau. Cet ensemble architectural construit aux XVIᵉ et XVIIᵉ siècles comprend, outre l’église Saint-Miliau et son clocher-tour, une chapelle funéraire, un calvaire et une porte triomphale.

Pour plus de détails cliquer sur ce clien:

http://www.infobretagne.com/enclos-guimiliau.htm

enclos paroissial Guimiliau
Enclos paroissial de Guimiliau. Vue prise de l’extérieur de l’enclos

Enclos paroissial Saint-Thegonnec .

Enclos paroissial Saint-Thegonnec
enclos paroissial Saint Thegonnec

Pour plus de détails cliquer sur ce lien:

http://www.infobretagne.com/enclos-saint-thegonnec.htm

Enclos paroissial Lampaul-Guimiliau

Pour en savoir davantage cliquer sur le lien suivant : http://www.infobretagne.com/enclos-lampaul-guimiliau.htm

Mise au tombeau eglise Lampaul-Guimiliau
mise au tombeau église de Lampaul-Guimiliau

Site et village de Meneham

Meneham du breton « Menez ham », signifie « le hameau derrière le mont ». Implanté sur la commune de Kerlouan, le site de Meneham se situe au cœur du Pays Pagan qui s’étire de Goulven jusqu’à Plouguerneau. Riche de 300 ans d’Histoire, le site de Meneham remonte aux années 1756, lorsque le corps de garde est édifié au milieu des rochers. Quant au village, il est créé au XIXe siècle et abritait des douaniers puis des habitants vivant à la fois de la terre et de la mer.

Pour en connaître plus sur les origines et l’évolution de ce village cliquer sur le lien https://www.meneham.bzh/

site de Ménéham
Site de Meneham

Lundi 28/06/202 La route des abers

En ce lundi matin, le choix se porte sur la route des Abers, au nord du Conquet

Les Abers sont des rias ou estuaires qui entaillent la côte

Le premier à se présenter est l’Aber Ildut. Formé de l’Ildut, un petit fleuve côtier et de sa basse vallée inondée par la mer, cet aber, le plus petit du Léon, est connu pour ses anciennes productions de granit et de cassitérite

aber ildui
Aber Ildut

Le second l’aber Benoît fait face aux roches de Portsall.

Le passage à cet endroit de la côte ne peut que rappeler le naufrage en mars 1978 du pétrolier Amoco Cadiz qui provoqua une catastrophe écologique sans précédent

La photo ci-dessous montre l’ancre de ce pétrolier supertanker exposée à Portsall.

Ancre Amoco Cadiz

Le troisième est un fleuve côtier, puis dans sa partie aval, un aber .

L’Aber-Wrac’h est le plus long et le plus septentrional des abers de la Côte des Abers.

Aber Wrac’h

Mardi 29/06/2021 Morlaix et Cairn de Barnenez

Visite de Morlaix et de la baie éponyme. Promenade dans la ville, découverte de l’Église, parcours du viaduc pour découvrir les vues panoramiques sur les entrées de la ville.

En connaître un peu plus sur Morlaix en cliquant sur ce lien :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Morlaix

Morlaix
Morlaix . Vue depuis le viaduc côté baie de Morlaix
Morlaix. Vue depuis le viaduc, côté opposé à la baie de Morlaix
Morlaix. Enfilade sur le parcours du viaduc
Morlaix. Enfilade sur le parcours du viaduc

Cairn de Barnenez

La destination de ce cairn dérive de la coutume, remontant au moins au Néolithique moyen, de construire les sépultures à l’intérieur de cairns. Ils étaient situés de manière proéminente, souvent sur les hauteurs du village des défunts. On en trouve encore, et ils sont souvent plus grands que les cairns modernes d’Écosse. On pense que ces pierres étaient placées là pour plusieurs raisons, comme dissuader les pilleurs de tombes ou les charognards. Une théorie plus sinistre prétend qu’ils empêchaient les morts de renaître

Mieux connaître cet ensemble mégalithique du Néolithique en cliquant sur le lien ci-dessous

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cairn_de_Barnenez

cairn de barnenez
Cairn de Barnenez

Mercredi 30/06/2021 En direction de Crozon

Matinée au marché de Roscoff, quai d’Auxerre. Achat du poisson pour le midi, déjeuner avec retour au gîte.

Mieux connaître Roscoff, ville de corsaires en cliquant sur le lien ci-après :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Roscoff

Départ en début d’après-midi pour le cap de la Chèvre, à la pointe du Finistère .

Cap de la Chèvre au pied du site militaire de la Marine Nationale
Cap de la Chèvre, photo prise au pied du site militaire de la Marine Nationale

Le cap de la chèvre à travers wikipedia en cliquant sur ce lien :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cap_de_la_Ch%C3%A8vre

Jeudi 01/07/2021 Journée à l’île de Batz

Découverte du site, à vélos loués sur place. Appréhender l’Île à travers un wiki en cliquant sur le lien ci-dessous

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele-de-Batz

Au retour depuis Roscoff, et en direction de notre lieu d’hébergement, visite de Saint-Pol de Léon

Batz, vue depuis le pied du phare
Batz, vue depuis le pied du phare

Vendredi 02/07/2021 Les îles de Callot et de Sieck, le menhir de Cam Louis.

Départ le matin en direction de l’ile de Callot à proximité de Carantec

Découverte du site et de l’île joignable à pieds par marée basse.

Pour découvrir l’île de Callot cliquer sur le lien :

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_Callot

Visite des alentours avant une pause restauration à Carantec. Le choix de la crêperie restaurant le Ty Brizec s’avére judicieux.

Dans l’après-midi, découverte de l’île de Sieck, joignable à pieds également par marée basse. Elle est située face à la côte des sables à l’ouest de la baie de Morlaix.

Île de Sieck
Île de Sieck

La suite du trajet permet de découvrir le menhir Cam Louis et la Côte des Sables non sans difficultés pour parvenir au menhir lui-même

Un menhir est une pierre dressée, plantée verticalement. Il constitue l’une des formes caractéristiques du mégalithisme. Les menhirs se rencontrent de façon générale un peu partout en Afrique, Asie et Europe, mais c’est en Europe de l’Ouest qu’ils sont le plus répandus

La fonction des menhirs n’est pas vraiment connue. Au cours des siècles, il a été suggéré qu’ils avaient pu être utilisés par les druides pour des sacrifices humains, avoir servi de bornes territoriales ou comme éléments d’un système idéologique complexe, ou encore comme calendriers primitifs.

Pour ceux qui désirent regarder l’album photos du séjour, cliquer sur le lien ci-dessous:

http://boutetd.fr/leon/Bretagne_leon/index.html

L’album est visible sous forme de diaporama ou en photos individuelles. Passer la souris sur le haut de l’album et choisir l’icône appropriée

AUDE Pays Cathare

Cette photo est prise depuis Rennes le Château

Depuis le gîte du Belvédère à Cailhau (Aude), la découverte du pays cathare est au programme de cette dernière semaine de juin 2019. Le Lauragais, le Carcassonnais, le Minervois sont tour à tour visités. C’est dans les pas des « hérétiques » cathares et de la croisade des Albigeois qui a ravagé le Languedoc au XIIIème siècle, que les roues de notre véhicule parcourent des itinéraires divers. Loin des grands sites touristiques, à l’exception de la Cité de Carcassonne, le patrimoine architectural, la géographie mais aussi la vie locale, la vigne et le vin sont l’objet de découvertes quotidiennes.

Mas-Cabardes

L’église Sant-Etienne de Mas Cabardes , actuelle, date du 16ème siècle. Elle aurait été construite sur l’ancien monastère bénédictin Saint-Etienne de Cabaret (écrits du IXsiècle). Le clocher est octogonal et construit sur une base carrée avec une double rangée d’ouvertures géminées

Le Pic de Nore sommet de la Montagne Noire

A la frontière de l’Aude et du Tarn, à proximité du parc naturel du Haut Languedoc, il culmine à 1211 mètres. Son sommet est coiffé d’un émetteur d’une hauteur de 102 mètres, qui diffuse sur la bande FM, la TV analogique, remplacée depuis par la TV numérique. C’est un lieu à l’extrême rigueur climatique. Ainsi jusqu’en 1925 il fournit les cafetiers, glaciers et restaurateurs en glace que des « cueilleurs de gel » viennent prélever en son sommet. Il offre de superbes vues panoramiques . Les conditions météo n’ont hélas pas permis des images de qualité.

La commune de Mirepoix

Place des Consuls de Mirepox

Cette commune d’un peu plus de 3 000 habitants, gagnée par le catharisme au XIIème siècle, détruite par une crue en 1289, reconstruite sur une terrasse naturelle surélevée, n’est pas une bastide à proprement parler. L’important marché du lundi, au pied de l’ancienne cathédrale Saint-Maurice a contraint à une seconde visite pour découvrir la richesse architecturale de l’endroit. Le palais épiscopal prolonge la nef de la cathédrale. La place des Consuls où se tient le marché est bordée de maisons à colombages

Le château de Montségur

Situé sur le point culminant du village à 1207 mètres d’altitude , le château connait trois époques. Une forteresse est existante au XIIème siècle. Détruite elle est reconstruite et abrite une communauté cathare. Quatre fois assiégée entre 1212 et 1244 c’est seulement à cette date que la forteresse se rend. Deux cent vingt cathares qui refusent d’abjurer leur foi sont brûlés. Par la suite les restes du village cathare sont rasés. Le château est restauré et « défensable » en 1510, Au fil du temps il est lentement abandonné.

La commune de Rennes-le-Chateau

Tour Magdala
tour Magdala

C’est au curé Bérenger Saunière que la commune doit sa notoriété, même si un siècle ou deux avant notre ère la commune bat déjà monnaie. Nommé en 1885 prêtre de la commune, il découvre l’église et le presbytère dans un état déplorable.. En 1887 lors de travaux un parchemin est découvert et peu de temps après des pièces d’or sont trouvées sous la dalle de l’autel. C’est le point de départ de travaux gigantesques sur l’Eglise, le Presbytère, la villa Béthanie et la tour Magdala. Mort brutalement en 1917, l’origine des fonds utilisés par le curé pour la restauration reste une énigme. Toutes les hypothèses sont émises… jusqu’à celle de la découverte du Trésor des Templiers……..

La commune de Limoux

Durant la période féodale, Limoux est en plein coeur du catharisme. La ville est prise durant la croisade des Albigeois. Les fortifications sont détruites. Le Comte de Foix la reprend en 1221, reconstruit les fortifications et la ville redevient un fief cathare. La « guerre de Limoux’ débute en 1226, la forteresse est rasée en 1240 , la seigneurie acquise par le Roi de France et annexée à la couronne de France. Jusqu’au XIVème siècle le catharisme est présent (15% de la population) et en 1249 plusieurs centaines d’habitants sont pendus, condamnés pour hérésie. Mais Limoux c’est aussi la viticulture et la blanquette de Limoux citée dans un document daté de 1544. Protégé par une A.O.C. depuis 1938 ce vin effervescent cohabite désormais avec des vins « tranquilles », blanc, rouge, crémant, selon un décret de 1959 modifié en 1993. Les cépages utilisés sont pour le blanc mauzac, chardonnay et chenin, pour le rouge, merlot, côt, syrah, grenache, carignan, cabernet franc, cabernet sauvignon.. La zone de production s’étend sur 41 communes, recouvre 7800 hectares de vignes dont 2000 en A.O.C.

La cité de Carcassonne

Carcassonne enceinte intérieure
Enceinte intérieure entre Porte Narbonnaise et Porte Saint-Nazaire

Visiter le pays cathare implique obligatoirement un détour par la cité médiévale, lieu touristique prisé par environ 5 millions de visiteurs Cette situation génère un commerce qui touche, la restauration, les souvenirs, le stationnement, les visites guidées, l’accès au château comtal…Bref tout est motif à paiement, une situation similaire à celle que l’on connaît au Mont Saint Michel. La cité doit sa survie à un notable, historien local, Jean-Pierre Cros-Mayrevieille. C’est à Violet-le-Duc et un de ses élèves que l’on doit les restaurations successives , critiquées parfois, qui donnent à la cité l’aspect actuel. Il est vrai que celle-ci a connu bien des vicissitudes.. Propriété des Comtes de Carcassonne puis de la famille Trencavel, elle devient un haut lieu du catharisme.

Carcassonne basilique
vitraux de la basilique Saint-Nazaire

La basilique Saint-Nazaire est construite, et la ville est prospère. En 1209, la ville est assiégée par les croisés et prise par ceux-ci. La cité change alors de propriétaires en plusieurs fois pour devenir un bien de la couronne de France après une seconde croisade en 1226 pour libérer la ville du retour des Trencavel et du catharisme. La maison de l’inquisition au coeur de la cité rappelle cette période de répression qui touche les cathares. L’époque royale apporte son lots de modifications, avec la construction du château comtal, de murailles et de tours dans l’enceinte intérieure.

Hourds restaurés par Violet-le Duc. citée de Carcassonne

Une deuxième ligne de fortifications est érigée avec 14 tours. Durant les guerres de religion , la cité est une base militaire pour les catholiques. Assiégée plusieurs fois par les protestants, la forteresse résiste et n’est jamais prise. Le début du XVIIème siècle marque l’abandon progressif de la cité au profit de la ville basse. Les lices font l’objet de constructions ouvrières. Elle devient un arsenal sous la Révolution et le château une prison. En 1911 la cité a perdu la moitié de sa population au profit de la ville basse. La destruction physique est en cours, et les pierres des murailles servent à ériger les constructions de la ville basse. Prospère Mérimée alors inspecteur général des monuments historique refuse de voir ce monument dépérir et mandate Violet-le-Duc pour réfléchir à a sa restauration.

Caunes- Minervois

Vue sur Caunes-Minervois depuis le bas de la cité

Caunes-Minervois est un village construit autour de son abbaye fondée en 780, avec ses ruelles médiévales, ses sculptures de marbre rouge…et son vin AOC.

L’église primitive, carolingienne, disparaît au profit de l’abbaye actuelle avec des étapes de constructions, romanes pour l’abside et les tours, gothiques pour la nef et le porche. Pendant la croisade des Albigeois, les représentants du Pape sont reçus plusieurs fois. En 1226 Pierre Isam , évêque cathare du Carcassès est brûlé à Caunes-Minervois..C’est à l’abbé Jean d’Alibert que l’exploitation des carrières de marbre rouge doit sa renaissance. Il fait également construire le logis abbatial et un hôtel particulier au centre du village. De l’épanouissement au déclin en passant par la croisade des Albigeois, le monastère de Caunes est dissous à la Révolution. Il est classé monument historique.

Exemple de sculpture en marbre de Caunes

Le marbre rouge issu des carrières est présent dans nombres d’églises visitées au cours du séjour. Colonnes; bénitiers, colonnades sont en marbre « incarnat ». Mais c’est grâce au Grand Trianon à Versailles, au bosquet de la Colonnade dans les jardins du château, au pavement du Dôme des Invalides à Paris et à la basilique Saint-Pierre de Romue que le marbre de Caunes doit sa notoriété.

Collégiale Saint-Vincent de Montréal

Collégiale de Montréal

Montréal est le coeur du pays cathare et le lieu de la dispute entre cathares et catholiques en 1207. C’est la ville du seigneur Aimery de Montréal, lequel se rend aux croisés sans combattre, impressionné par l’efficacité du siège de Minerve. En 1209 la ville devient un fief de Simon de Montfort. Le château de Montréal est gravement endommagé en 1221 lors de l’attaque du comte de Toulouse. En 1273 les ruines sont utilisées pour ériger le bâtiment actuel. La partie ouest de la collégiale révèle l’existence de l’ancien château fort. La petite tour ronde à l’angle sud- ouest du clocher est une tour à feux.

Avignonet-Lauragais

Village connue pour le massacre des inquisiteurs du catharisme. En effet le 28 mai 1242, Pierre Roger de Mirepoix chef militaire du comte de Montségur massacre dans leur sommeil les inquisiteurs et leur suite faisant onze victimes. Le 16 mars 1244 à l’issue du siège de Montségur, le château est rasé et deux cent vingt cathares sont brûlés.

L’église Notre-Dame des Miracles possède un clocher octogonal, flanqué d’une tourelle d’escaliers et couronné par une flèche gothique à crochets. Sa construction commence en 1385.

Les vignobles AOC de l’Aude

CABARDES , association de deux familles de cépages, atlantiques pour le merlot,le cabernet et le cot et méditerranéens avec le syrah et le grenache. Situé sur le versant sud de la Montagne Noire

CORBIERES , situées entre Narbonne et Carcassonne fournissent des vins rouge, blanc et rosé

LIMOUX avec la blanquette connue depuis 1531 composée de 90% de Mauzac, de Chenin et de Chardonnay. Mais aussi le Crémant ou en core le Limoux (vin tranquille) et enfin la blanquette méthode ancestrale composée de 100% de Mauzac C’est 7800 ha de vignobles

MALEPERE située à l’ouest de Carcassonne, couvre 500 ha. Vins utilisant du Grenache et du Syrah alliés aux Merlot et Cabernet

MINERVOIS au nord-est de Carcassonne. Ce sont 15 000 ha de vignes dont 5 000 ha en AOC ( AOC Minervois, la Livinière, le Muscat de Saint Jean de Minervois)

CLAPE QUATOURZE; 900ha de vignobles en AOC à l’est de Narbonne. Les cépages utilisés pour les rouge (syrah, mouvèdre, grenache), pour les blancs (bourboulens et malvoisie)

FITOU, en AOC depuis 1948, produit entre le sud des Corbières et la Méditerranée. Cela représente 2 600ha de vignobles. les cépages sont au nomre de 4 (Carignan 40%, Grenache 40%, et 20% de Mourvèdre ou de Syrah

Le Jura des lacs depuis Clairvaux les Lacs

La fin de l’été 2018 est consacrée à la visite du Jura, celui des lacs plus précisément.
C’est la raison pour laquelle durant une semaine notre camp de base se situe à Clairvaux les Lacs, en bordure du lac éponyme.

La première journée a pour thème « les belvédères » qui permettent de découvrir sous un autre angle, les beautés de cette région.
Au début du parcours la Croix Rochette  permet de situer dans l’espace géographique,les monts Jura et en même temps les localités alentours, comme Lons le Saulnier par exemple. Ensuite, le belvédère de Chatillon offre une vue sur l’Ain et sa vallée.
C’est au tour de celui de Fontenu qui offre le lac de Chalain en vision panoramique.

lac de Chalain

Le belvédère des 4 lacs proche de la Chaux du Dombief donne une vue superbe sur les lacs de Narlay, Ilay, Petit et Grand Machu. En poursuivant le chemin, vers Pont de Poitte, le belvédère sous les côtes permet de découvrir la retenue d’eau du barrage de Vouglans, 3ème retenue artificielle de France

Seconde journée avec pour objectif retrouver des lieux de séjour remontant à une trentaine d’années.
Direction Les Rousses pour redécouvrir le Châlet des Dappes cher à des générations de nivernais des années 1970 et 1980 lorsqu’il était propriété du Conseil Général. Echec: les constructions nouvelles ont bouleversé le paysage.
Le passage par l’Abbaye en Gandvaux lieu de séjour de la fin des années 1970 ne se révèle pas plus concluant, impossible de retrouver le gîte de l’époque, l’urbanisation et le tourisme ont fait leur oeuvre.
A Pont du Navoy l’hôtel du Cerf lieu de séjour à des fins professionnelles en 1985 est lui toujours bien présent.Retour à Baume les Messieurs, village de France, qui a beaucoup changé depuis la fin des années 80. Les maisons délabrées de l’époque ont été restaurées et l’Abbaye s’ouvre sur l’extérieur avec des activités qui allient tourisme, expositions, découvertes guidées du site et de ses origines.

Beaume les Messieurs

Fin du parcours, souvenir sur les bords du lac de Chalain, superbe lieu de loisirs aquatiques pour jeunes et moins jeunes qui a lui aussi connu les bouleversements liés aux loisirs et aux activités touristiques.

Pour la quatrième journée, Arbois et les vignobles
Cette petite ville est dotée de superbes monuments et parmi eux, l’église Saint Just. Celle-ci s’honore de la présence du Biou lors de notre passage. Le 1er dimanche de septembre est en effet la date retenue pour la fête du Biou d’Arbois et selon la coutume le Biou est déposé dans cette église à l’issue de la procession dans la ville.

Au cinquième jour du séjour, c’est une partie de l’Ain vers laquelle nous nous sommes dirigés. La visite du barrage de Génissiat mis en service en 1948 est un lieu incontournable.

Le Rhône en sortie du barrage

Outre l’intérêt accordé à cette réalisation , le regard s’est porté avec émerveillement sur plusieurs centaines d’hirondelles qui nichent sur cet ouvrage hydroélectrique.

Vue partielle des hirondelles

Tout laisse penser que ce regroupement prépare la migration prochaine de ces oiseaux. La suite du voyage  nous amène vers un autre barrage, une autre rivière, celui de Vouglans qui barre la vallée de l’Ain.

Barrage de Vouglans

 

Sixième et dernière journée orientée vers le patrimoine architectural de la région. La première étape se situe à Saint-Hymetière  et son église romane caractérisée par ses arcatures lombardes.

Eglise Saint-Hymetière

L’étape suivante toujours dans l’architecture romane, nous mène à Gigny et son abbaye fondée par Bernon (celui qui créa Cluny). Après la pause déjeuner à Orgelet, c’est Présilly et les ruines de l’ancien chateau que nous découvrons. Au passage à Pont de Poitte, un arrêt s’est imposé pour photographier les marmites de l’Ain

les marmites de l’Ain

 

 

 

Juin 2017 au Pays basque, en Nouvelle Aquitaine

C’est au coeur du Pays basque , côté français  que le choix s’est porté pour passer quelques jours de vacances, en ce début d’été 2017.

Moins de 300 000 habitants dans cette partie française du  Pays  basque…c’est bien peu comparé à la population du Pays basque côté espagnol qui est supérieure à 2 millions d’habitants.

Trois régions, intégrées au département des Pyrénées Atlantiques composent la partie française: le Labourd, la Basse-Navarre, et la Soule.

Le « camp de base » est situé en basse Navarre, plus précisément à Banca, village qui s’étage à flanc de montagne dans la vallée des Aldudes, sur les bords de la Nive des Aduldes. Cette vallée autrefois intégrée au pays Quint est aujourd’hui traversée par la frontière qui sépare l’Espagne et la France.

C’est le point de départ et d’arrivée durant les 5 journées de découverte de la région.

La première journée est consacrée, en matinée à la Basse Navarre  avec la découverte de Saint-Jean-Pied-de Port le jour du marché et   Saint-Etienne-de -Baîgorry à l’heure du repas. L’après-midi la vallée des Aldudes avec  Aldudes, Urepel, le Pays Quint, Banca nous révèlent les spécialités de la région en même temps que  les beautés de ses paysages et de son patrimoine architectural. (cliquer ici pour voir l’album)

Par la suite, c’est à la découverte de la montagne emblématique des basques, La Rhune, que nous partons. Direction donc le col de Saint Ignace (alt.169m), voyage de 35 mn dans le petit train à crémaillère, arrivée au sommet (alt.900m). L’après-midi, découverte de la ville médiévale d’Hondarribia  (Fontarrabie en français), localité située sur la rive de la Bisassoa, côté espagnole, face à Hendaye. Enfin et pour terminer la journée visite du pac des thermes de Cambo les Bains (pour les photos de cette journée cliquer ici)

Pour terminer, cette photo, celle de la plage de Bidart, sous la tempête

 

 

 

 

 

 

Septembre au coeur du Languedoc

Septembre au coeur du Languedoc

A la découverte du Languedoc

(album avec photos commentées et diaporama accessible en cliquant ici)

Loin des lieux touristiques habituels, c’est dans les Cévennes,  la Margeride, les Gorges et Grands Causses que s’est porté notre regard en cette deuxième semaine de septembre.  Autant de micro-régions qui composent , avec d’autres l’ espace Languedocien. carte Languedoc

carte du Languedoc

Le point de départ des différents itinéraires

La Vernarède un village de 340 habitants situé dans le Nord du Gard à une vingtaine de kilomètres d’Alès qui connut son apogée du milieu du 19ème siècle à celui du 20ème , grâce à l’exploitation du minerai contenu dans sons sous-sol .

La photo à la une de cet article,  prise depuis la fenêtre de la chambre, témoigne de l’environnement boisé  au coeur d’une forêt de châtaigniers , du passé industriel avec la grande cheminée qui apparaît sur le cliché, et  du passé historique avec le château de Portes en haut à droite, perché sur la ligne de crête séparant le bassin du Gardon de la vallée du Luech.

Le circuit des Gorges du Tarn

De Florac à Peyreleau en passant par Sainte Enimie, le Tarn serpente au pied du Causse Mejean, dont les escarpements dominent par endroit de 500 mètres le lit de la rivière. La photo prise du Point Sublime montre le canyon du Tarn et le superbe Cirque des Baumes. Le village de Saint Chély du Tarn offre une vue remarquable sur les falaises calcaires du Cirque de Saint Chély  en même temps qu’il dévoile ses superbes maisons Renaissance. Tout au long du trajet des belvédères, des aires de stationnement sont aménagées pour profiter des sites qui s’offrent à la vue. Le caractère sauvage des lieux est préservé et le tourisme, certes  présent n’a pas remis en cause l’âme de ces territoires. L’habitat est très clairsemé et s’adapte à la topographie des lieux. Les lieux de vie sont principalement situés sur les bords de la rivière et il est fréquent de découvrir au dernier instant un village invisible quelques hectomètres auparavant. La route des Gorges est au demeurant assez sombre car souvent encaissée dans d’impressionnantes murailles de pierre, même si le soleil de fin d’après-midi  jouant avec les coloris de la roche, lui confère un air moins austère

Point Sublime

Le Tarn serpente au pied du Causse Méjean

Le circuit des Gorges de l’Ardèche

L’itinéraire  Barjac, Vallon Pont d’Arc, Saint Martin d’Ardèche, Aiguèze, Saint-Ambroix avec retour sur la Vernaède, nous a permis de découvrir les Gorges de l’Ardèche et de pouvoir comparer avec celles du Tarn.

La beauté des paysages est indéniable, et même si l’empreinte touristique est très marquée, la nature est préservée, l’accès réglementé et protégé, des espaces aménagés pour favoriser la découverte de la région. Au delà du cliché mondialement connu du pont d’Arc à quelques kilomètres de Vallon Pont d’Arc, de belles photos sont à réaliser sur cet itinéraire.  Sous un ciel bleu azur, le calcaire blanc de la roche ressort au milieu des oliviers  qui composent en grande partie la végétation. Impossible de passer sous silence la pratique des sports d’eau avec  un véritable engouement pour le canöe

goges ardeches

gorges de l’Ardèche

Autour du Mont Lozère

Un itinéraire au départ de Génolhac, par le Belvédère des Bouzèdes, Le Mas de la Barque, Villefort, la Garde Guérin , Altier, le Bleymard, le Pont de Montvert, et retour permet d’appréhender la région du Mont Lozère
Une forêt dense avec principalement des pins sylvestres, des hêtres et des châtaigniers, côtoie  des espaces de landes et des zones à dominante minérale sur lesquelles la végétation est parfois inexistante ou presque.  L’habitat est très dispersé avec peu de grosses concentrations urbaines. Les maisons sont construites en matériaux locaux, pierres taillées dans le granit pour les murs, bois et notamment le châtaignier pour les charpentes, lauzes de schiste pour les toitures. Dans beaucoup de villages les maisons sont fermées, à l’abandon parfois, témoignant en cela du déclin démographique de ce secteur géographique. Tous ces éléments renforce le visiteur dans sa perception d’un univers rude, d’une vie difficile avec peu de moyens économiques à disposition.

Pour le touriste, la vérité des territoires traversés, les panoramas superbes qui s’offrent à la vue, la présence de petites rivières sauvages,  sont autant de réalités qui font apparaître le Mont-Lozère comme un petit coin de paradis. C’est en tout cas celui des randonneurs qui sont nombreux sur le massif en cette seconde semaine de septembre

belvedere_bouzedes_08

En conclusion

Le Languedoc, à travers ces micro-régions offre une vision bien différente de celle que véhiculent les territoires en bordure de la façade méditerranéenne, du Cap d’Agde à Aigues-Mortes. Les premières ont conservé leur caractère rural et authentique, les seconds bénéficient de la façade maritime, avec un important développement touristique et la présence d’une grande métropole:Montpellier

Les difficultés de déplacement dans les zones de moyenne montagne, la diversité des sites et paysages à découvrir, méritent davantage que ces quelques jours passés en Languedoc, entre Gorges, Grands Causses, Cévennes et Mont-Lozère

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Confluence Loire et Allier

CarteNievre

CarteCherDeux cartes départementales côte à côte, celle du Cher, la plus à droite, et celle de la Nièvre.

La Loire sépare ces deux départements rattachés chacun à une région, le Centre pour le Cher, la Bourgogne pour la Nièvre.
Au-delà d’être une « frontière » naturelle elle est donc également une limite administrative.
Au sud de ces deux départements, La loire reçoit à proximité du village du Guetin, côté Cher (face à la commune de Marzy côté Nièvre) les eaux de la rivière Allier. C’est précisément le lieu-dit Bec d’Allier.

Bec La loire continuera de s’écouler jusqu’à la mer, faisant d’elle un fleuve le plus long de France avec un peu plus de 1 000 km entre sa  source et l’embouchure.

Le Bec d’Allier est un site classé depuis le 16 septembre 2004, d’une superficie de 3 938 ha dont 1631 côté Cher (fiche.pdf classement du site).

Les paysages sont variés et changent au gré des saisons et des débits de chacun des cours d’eaux.Ils sont propices aux ballades à pied ou en vélo.

Eglise clunysienne de Mars

Eglise clunysienne de Mars

Apremont_Maison

une maison typique du village d’Apremont

 

Lieu de passage d’espèces d’oiseaux migrateurs, il est fréquent d’y rencontrer  des grues cendrées, des oies sauvages et d’autres espèces encore.Certaines s’y sont installées à demeure, c’est le cas notamment d’une petite colonie de cigognes un peu en amont du Bec d’Allier à hauteur de Mars

 

Guetin_PtCanal

Le pont canal du Guétin

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Le village d’Apremont bordant l’Allier, vu depuis la cour du château

 

 

Les villages qui bordent les rives de la Loire et de l’Allier sont en lien avec les activités fluviales, notamment la batellerie et méritent de s’y arrêter pour mieux découvrir les trésors qu’ils cachent. Un parcours sous forme de photos réalisés par mes soins montre quelques sites, monuments, ouvrages,qui s’offrent au promeneur.

 


 

 

A visiter au printemps le parc floral d’Apremont sur Allier classé « jardin remarquable ». Accès au site ici: http://www.apremont-sur-allier.com/fr/